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Stéphane Depaepe

Notre podcast, une série consacrée aux voix de nos client.e.s.

Par Stéphane Depaepe, le 19.04.2025
Notre podcast, une série consacrée aux voix de nos client.e.s.

Épisode #001 / Série: Les voix de nos clients – Valérie Gérard

Call International : 20 ans de collaboration humaine, audacieuse et passionnée avec PHCom

Laisser un message vocal à Valérie ou à Camille !

Dans cet épisode, Camille De Meeûs interview Valérie Gérard, directrice de Call International, pour un échange profondément humain et sincère. Depuis plus de 20 ans, Call International et PHCom bâtissent ensemble une relation basée sur l’écoute, la confiance… et beaucoup d’audace.

On y parle de prospection téléphonique, de proximité client, de valeurs incarnées, mais aussi d’une réalité en constante évolution : celle des formations linguistiques en B2B. À travers anecdotes et souvenirs, Valérie met en lumière l’importance de la relation, de l’humain, et de l’agilité commerciale.

#ProspectionB2B #FormationLinguistique #VenteEthique #RelationClient #PHCom #CallInternational #PodcastB2B #LesVoixDeNosClients

 

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Séquençage du podcast :
  • [00:01:03] Introduction et contexte
  • [00:01:13] Présentation de Call International
  • [00:02:00] La proposition de service
  • [00:02:35] L’histoire de Call International
  • [00:03:49] Comment cela fonctionne ?
  • [00:06:33] Comment Call International se différencie ?
  • [00:09:25] Faut-il un talent pour apprendre une langue ?
  • [00:11:58] Le digital, les IA… et l’humain chez Call International
  • [00:13:33] 20 ans de collaboration : pourquoi faire appel à PHCom ?
  • [00:15:01] En quoi travailler avec PHCom rend plus productif ?
  • [00:15:53] Une anecdote sur la collaboration avec PHCom ?
  • [00:16:52] Et le futur ?
  • [00:19:49] Trois mots pour illustrer la collaboration avec PHCom ?
  • [00:20:44] Clôture de l’épisode
Transcription du podcast:

Stéphane Depaepe: [00:00:12] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Performance et Harmonie réalisé par PHCom dans le studio de transforma à Bruxelles, avec l'aide technique de The Podcast Factory Org.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:22] Le podcast Performance et Harmonie est destiné aux responsables marketing et ventes ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales.

Stéphane Depaepe: [00:00:30] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients, pour les entreprises actives en business to business.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:36] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom .be P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast.

Stéphane Depaepe: [00:00:45] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un commentaire, un share.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:52] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir.

Stéphane Depaepe: [00:00:57] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur PHCom .be

Nadia Ben Jelloun: [00:01:03] A bientôt.

Camille de Meeûs: [00:01:03] Bonjour Valérie.

Valérie Gérard: [00:01:04] Bonjour Camille

Camille de Meeûs: [00:01:05] Comment ça va?

Valérie Gérard: [00:01:06] Bah ça va bien.

Camille de Meeûs: [00:01:06] Bah écoute, c'est une première expérience pour toi ici dans un studio podcast ou pas du tout?

Valérie Gérard: [00:01:10] Première expérience, j'ai jamais fait ça de ma vie donc: je découvre.

Camille de Meeûs: [00:01:13] Allez, super, on va parler ensemble aujourd'hui du coup de Call International et de PHCom. Alors, raconte-nous un peu, Call International, qu'es-ce que vous faites concrètement? C'est quoi vos activités?

Valérie Gérard: [00:01:22] Call International c'est un centre de formation en langue et en communication. C'est un centre de formation qui existe depuis plus de 35 ans maintenant, qui a bien grandi. On a trois centres en Belgique, on a un centre qui est notre centre historique à Waterloo, un centre au centre-ville de Bruxelles, avenue Louise, et un troisième centre ou pôle d'attache en tout cas à Liège, qui est situé au niveau de la Grand Poste. Un très chouette endroit aussi d'où peuvent rayonner tous nos formateurs pour aller donner des formations en entreprise, accueillir des clients chez nous pour des formations individuelles ou en petit groupe, ou encore travailler en ligne puisque depuis quelques années, cette tendance est bien sûr apparu après les années covid.

Camille de Meeûs: [00:02:00] C'est des formations de langues, c'est bien ça que tu dis? (Valérie Gérard: Oui). Donc les formateurs vont en entreprise pour donner des cours de langue et pour les former à apprendre de nouvelles langues.

Valérie Gérard: [00:02:06] Voilà, exactement. On travaille principalement en B2B, je veux dire que 98 % de nos activités, c'est du B2B. On organise des formations pour aider les collaborateurs des entreprises à mieux maîtriser une autre langue, que ce soit l'Anglais, le Néerlandais ou le Français, puisque ce sont les trois langues principales qui sont enseignées chez Call International. Mais on peut aussi trouver de l'Allemand, de l'Italien, de l'Espagnol, du Russe, du Chinois si on le souhaite. On a des choses un peu plus exotiques mais, très franchement, qui sont moins demandées que les trois langues principales.

Camille de Meeûs: [00:02:35] C'est quoi l'histoire de Call International? Ça existe depuis combien de temps? Vous êtes combien à travailler sur les trois sites? Et pourquoi ce nom ?

Valérie Gérard: [00:02:42] Call International. Pour le nom d'abord, c'était à la base pas du tout assimilé à un call-center puisque les call-center n'existaient pas à ce moment-là. Ça voulait dire Center for Accelerated Language Learning. Pourquoi Accelerated? Parce qu'avec la méthode innovante de Call International, on apprend mieux, on apprend plus vite, on apprend de manière beaucoup plus ludique aussi. C'est super interactif, c'est très dynamique. C'est une méthode qui est calquée sur l'apprentissage naturel des langues, un peu comme un enfant qui apprend sa langue maternelle. Un enfant, on ne lui apprend pas directement à lire et à écrire, on lui apprend avant tout à comprendre et à parler. Et bien on va recréer le même environnement d'apprentissage pour des adultes. Parce qu'en fait un adulte c'est un grand enfant, il aime autant qu'un enfant s'amuser pour apprendre, et ça marchera beaucoup mieux que si on lui apprend de la grammaire. On va vraiment travailler à tout ce qui est spontanéité, production orale. Même si la personne n'a que de toutes petites bases, apprendre à jouer avec la langue, apprendre à l'utiliser spontanément, c'est ça qu'on va créer chez nos apprenants. C'est l'envie de communiquer, c'est l'envie de parler. Et même avec des petits morceaux de phrases, des petits morceaux de langue, on peut arriver très, très, rapidement à communiquer dans une autre langue. Et donc c'est ça qui nous anime.

Camille de Meeûs: [00:03:49] C'est vrai que ça donne envie quand je t'entends parler comme ça de Call International, moi qui ne suis pas très, très, bonne en langues, je me dis "Waouh, c'est cool de travailler sur la spontanéité, le jeu", ça doit être super chouette en fait vos formations (Valérie Gérard: Ah c'est chouette!). C'est des modules, ça fonctionne comment quand vous allez en entreprise?

Valérie Gérard: [00:04:02] Alors souvent on travaille par modules, alors on a différentes sortes de modules en fonction des besoins des apprenants. Chez Call International, ce qui nous différencie, je pense, très, très, fort d'autres centres de formation, c'est la prise en charge des apprenants. Pourquoi? Parce qu'on est tous uniques. Tu l'as dit tout à l'heure, tu es une fille unique, et bien chez Call International, chaque apprenant, ce sont des apprenants uniques aussi. On n'apprend pas tous de la même manière, on n'a pas les mêmes canaux d'apprentissage, on n'a pas les mêmes préférences, on n'a pas les mêmes expériences, on n'a pas les mêmes freins ou les mêmes accélérateurs. Je pense à quelqu'un qui parle cinq langues. En apprendre une sixième, ça va être piece of cake, comme on dit en anglais. Par contre, des personnes qui sont monolingues, qui ont eu peu d'expériences par rapport à l'apprentissage des autres langues, eh bien elles ont des barrières beaucoup plus importantes. Et donc déterminer quels sont ces freins, quels sont ces accélérateurs avant la mise en place d'un parcours de formation, c'est primordial. Ça va nous permettre, parmi toutes les formules qu'on a, chez Call International, d'aller trouver celle ou en tout cas la combinaison de celles qui vont donner le résultat attendu. Pas pour rendre les gens bilingues, ce n'est pas l'objectif, moi je suis linguiste, je dois avoir un top niveau de langue, mais les personnes en entreprise, c'est: utiliser la langue pour être autonome. C'est faire en sorte que l'autre langue ne soit pas une barrière à la communication. Et donc c'est vraiment ça qu'on va rechercher, et c'est ça qu'on va leur donner comme outil, en leur donnant ce dont ils ont besoin au niveau où ils sont. Donc ça veut dire qu'on ne met pas la charrue avant les bœufs, on avance pas à pas. Si je dois donner un exemple, quand j'ai commencé chez Call International, j'ai commencé comme prof de français langue étrangère, j'avais plein d'apprenants américains, japonais, etc qui devaient apprendre les bases du français. Et une des premières formules qu'on leur apprend, c'est la formule "Je voudrais", une demande polie. Tout le monde utilise "je voudrais" tout le temps, je voudrais un bic, je voudrais un rendez-vous, je voudrais un pain, on utilise ça en permanence. Par contre, manque de pot, cette phrase "je voudrais", c'est quelque chose de très compliqué dans la langue française, c'est du conditionnel, c'est basé sur un verbe qui est conjugué au futur et dont le radical est irrégulier. Expliquer ça à un japonais ou à un américain.

Camille de Meeûs: [00:05:59] L'horreur

Valérie Gérard: [00:05:59] L'horreur, vous l'avez perdu directement. Par contre, si vous faites un petit jeu, et vous mettez toute une série d'objets de la vie quotidienne qu'il connaît déjà, que vous avez déjà présentés plusieurs fois, montrés avec des images, avec les vrais objets. Vous lui faites répéter la formule "Je voudrais un pain, je voudrais une pomme, je voudrais un cahier, je voudrais un rendez-vous". C'est tout simple, on automatise directement la bonne structure, mais on lui explique pas la règle grammaticale derrière parce qu'en fait, sur le fond, il s'en fout. Ce dont il a besoin, c'est d'aller au magasin, de demander ce dont il a besoin et d'avoir la bonne formule, et d'être compris.

Camille de Meeûs: [00:06:33] Et surtout d'oser parce que oser c'est avancer (Valérie Gérard: Voilà). On sent qu'il y a énormément de passion, c'est très, très, gai d'avoir une interlocutrice comme toi avec qui on fait ce podcast. Petite question du coup, parce que des centres de formation, il y en a beaucoup en Belgique (Valérie Gérard: Oui), la concurrence est fortement présente si je ne me trompe pas. Comment vous vous différenciez des autres?

Valérie Gérard: [00:06:50] Cette première prise en charge, comme je le disais, ça c'est vraiment super important. On fait encore de l'artisanat, parce qu'on n'utilise pas spécialement l'intelligence artificielle pour tester les gens, on utilise l'intelligence humaine en fait. On a un vrai rendez-vous avec une vraie personne, chaque personne qui démarre une formation chez Call International a un rendez-vous en ligne, parce qu'on ne peut pas toujours se déplacer partout dans les entreprises, mais un rendez-vous en ligne avec un, de ce qu'on appelle chez nous des pédago-designers. Ce sont des personnes qui vont faire l'évaluation de niveau, l'analyse des besoins, l'analyse de profil d'apprentissage, et qui vont ensuite faire une recommandation de parcours de formation. Et donc ça, c'est vraiment quelque chose d'unique. Et ce qui nous différencie, en plus, c'est d'avoir cette pédagogie très innovante à laquelle on forme tous nos formateurs. Nos formateurs ils sont choisis parce qu'ils enseignent leur langue maternelle, ou assimilé, c'est à dire qu'ils ont un très, très, bon niveau de langue dans l'autre langue, qui a été attestée par des formateurs natifs. On les forme à nos techniques d'apprentissage, ils ne démarre pas une collaboration avec une entreprise cliente sans être passé par nos mains pour pouvoir appliquer ces techniques de formation et pouvoir appliquer les étapes de mémorisation. Parce qu'il y a des choses qu'on doit faire dans un certain ordre pour mémoriser. Comme je le disais, l'apprentissage naturel d'une langue, ça s'apprend à l'oral d'abord, parce que sinon on attrape des mauvaises habitudes de prononciation, et puis on vient structurer par l'écrit derrière. Et puis on ré automatise le tout dans des jeux de rôle, dans des animations, dans des débats, quand on est sur des niveaux plus élevés et ce genre de choses. Ça, c'est vraiment la différenciation chez Call International. Et puis, comme je l'ai dit au début, Call International c'est un centre de formation en langue et en communication, eh bien on va aussi travailler tout ce qui est pour des niveaux plus élevés, tout ce qui est technique de communication dans l'autre langue. Je pense par exemple à une présentation en public, prendre la parole en public c'est pas un exercice facile, moi qui suis là en train de faire ce podcast, je peux le dire. Mais par contre-pouvoir donner une bonne présentation, en plus dans une autre langue que la sienne, vous doublez le challenge. Et donc là, on va pouvoir travailler avec des formateurs qui sont spécialisés dans la communication, sur les deux volets à la fois. À la fois la langue d'une bonne présentation, donc quelles sont les bonnes structures de phrases? Quels sont les petits automatismes, les expressions types qu'on utilise pour démarrer une présentation, pour faire des transitions, etc. Mais aussi tout ce qui est la manière de donner la présentation, comment est-ce qu'on peut jouer avec ses mains? Comment est-ce qu'on peut jouer avec sa voix? Quel impact ça va donner et quel est le regard (Camille de Meeûs: L'intention aussi) L'intention, exactement, comment est-ce qu'on fait passer un message parfois un peu plus difficile? Comment est-ce qu'on va gérer de potentielles objections à la fin de ma présentation? Tout ça, ce sont des techniques qui peuvent s'apprendre également, et auxquelles on va former nos apprenants.

Camille de Meeûs: [00:09:25] Quand on apprend une langue, il y a quand même des gens qui sont plus aptes que d'autres à mieux parler, à apprendre plus rapidement. Je prends mon exemple: moi j'ai pas du tout l'oreille attentive quoi. Moi j'ai des copines, elles vont dans un pays, elles vont en Italie trois semaines, elles parlent quoi? Elles sont pas bilingues mais elles savent tenir les conversations de tous les jours, c'est ça qui est quand même compliqué je trouve!

Valérie Gérard: [00:09:43] Tu as utilisé le mot clé, c'est l'oreille. L'apprentissage des langues, ça passe principalement par l'oreille et par la capacité de l'oreille à discerner les sons de la langue que tu vas apprendre. Alors pour la petite histoire, et c'est une histoire que j'adore parce que ça permet de dédramatiser tous les problèmes d'apprentissage de langues étrangères, c'est qu'en fait, l'enfant quand il naît, il a ce qu'on appelle l'oreille absolue du musicien, il a l'oreille ouverte à tous les sons de toutes les langues. Et en fonction de la langue dans laquelle il va être élevé, son oreille va se fermer aux sons qui n'apportent pas de message. Et plus la langue maternelle dans laquelle l'enfant est élevée est courte en termes de son, est étroite en termes de bande passante de son, plus il aura des difficultés à l'âge adolescent ou à l'âge adulte à apprendre d'autres langues, parce que tout simplement l'oreille n'aura plus la capacité, l'acuité auditive à aller capter le son, à le transmettre correctement vers le cerveau, qui lui va donner des ordres à l'appareil phonatoire pour reproduire ce son. Ce sont les petits muscles de notre oreille moyenne qui font vibrer les osselets qui sont à l'intérieur de l'oreille, qui transmettent alors le son vers le cerveau et qui vont faire en sorte que le son soit décrypté par le cerveau. Notre cerveau, il va se baser sur ce qu'il maîtrise, ce qu'il connaît, c'est à dire les sons de notre langue maternelle. Et il va venir les utiliser pour produire les sons de la langue étrangère, c'est ce qui donne ce "very nice" French accent in english, qu'on connaît bien, qui apparemment, on le dit, est quelque chose de super sexy mais, qui quand on est CEO d'une boite et qu'on a.

Camille de Meeûs: [00:11:08] Non, ça passe mal.

Valérie Gérard: [00:11:09] Voilà, une position à tenir, ce n'est pas toujours idéal. Et c'est ça aussi qui nous différencie, c'est que chez Call International, nous sommes les seuls opérateurs de formation en Belgique qui pouvons disposer d'une solution pour régler, pour solutionner ce problème. C'est un accès à une plateforme d'auto-apprentissage incroyable, unique au monde, qui permet de venir ré entraîner, si vous voulez, les petits muscles de l'oreille moyenne pour leur redonner la souplesse suffisante pour aller faire vibrer les osselets sur des vitesses beaucoup plus élevées, et donc transmettre par exemple des sons beaucoup plus aigus que le français, qui sont ceux du néerlandais. C'est pas une question d'intelligence si un francophone n'apprend pas correctement le néerlandais, c'est juste une question d'oreille, c'est d'aller chercher ces sons beaucoup plus élevés et de progressivement corriger les ordres qui sont donnés à l'appareil phonatoire pour les reproduire correctement.

Camille de Meeûs: [00:11:58] Vraiment, je suis captivé par ce que tu nous racontes. On sent que chez Call International, il y a quand même des valeurs qui sont fortes, que vous prônez, il y a quand même l'humain qui est hyper important pour vous, on le voit, vous êtes justement pas trop dans la digitalisation alors qu'on a l'habitude d'entendre que ça pour le moment dans les entreprises. Quelles autres valeurs sont importantes pour vous?

Valérie Gérard: [00:12:15] Alors je vais certainement pas faire fi de la digitalisation, et de tout ce qui est intelligence artificielle, c'est évidemment une mine d'or et ça nous aide énormément. Par exemple, quand on nous dit "Ben voilà, on a une population cible, ils travaillent dans le transport de personnes, il faut faire un parcours complètement sur mesure pour ces personnes, qu'est-ce que vous proposez?". Un petit prompte à ChatGPT en disant "Est-ce que tu peux m'aider à faire un super parcours de formation pour des personnes qui sont dans telle et telle situation? Ils ont tel niveau, ils ont 30 heures de formation à suivre", c'est clair qu'on peut avoir des infos sympa qui vont nous permettre de gagner du temps dans la confection d'un programme. Par contre, effectivement, le fait que ce soit toujours un formateur qui anime la formation, il y a tellement, tellement d'affectif dans une formation, et surtout dans une formation en langue, il faut d'abord mettre les gens en confiance. Là aussi on a des petits outils pour faire ça. Et puis il y a une relation quasiment affective qui se fait avec son formateur et qui va être un énorme levier pour la motivation, pour l'apprentissage, pour la mémorisation. Et ça, malheureusement, je pense qu'il n'y a pas un agent IA qui pourra le remplacer d'ici demain.

Camille de Meeûs: [00:13:18] L'humain reste important et il ne faut pas qu'on l'oublie, je crois que ça reste quand même, il faut le rappeler, il faut le rappeler, il faut le repréciser.

Valérie Gérard: [00:13:23] Et puis toute la créativité aussi qu'on peut mettre dans la manière d'aborder les choses, ça c'est quelque chose qu'on recherche énormément chez nos formateurs, et dans leur approche c'est extrêmement important.

Camille de Meeûs: [00:13:33] Oui. Et qu'il y ai ce côté empathique (Valérie Gérard: Oui), écoute, enfin, je présume que tout ça c'est hyper important aussi. Valérie on va parler maintenant de la collaboration avec PHCom, je crois que ça fait une vingtaine d'années qu'on travaille ensemble, raconte-nous, comment ça a commencé et surtout pourquoi à l'époque, Call International a fait appel à PHCom?

Valérie Gérard: [00:13:49] Call International a fait appel à PHCom, je pense que c'est l'ancienne directrice de Call International qui a rencontré Stéphane dans un événement, il faudrait lui demander les détails je ne les ai plus en tête, et qui nous l'a présenté. Et en fait, Stéphane avait cette approche aussi très humaine, très chouette, de la vente entre guillemets ou en tout cas d'approcher de nouveaux clients. Et Call International avait tout simplement envie de développer son portefeuille client, et c'est vrai que du temps pour appeler des gens, ouvrir les portes, pouvoir fixer des rendez-vous, etc. Ce n'était pas quelque chose que nous avions à ce moment-là, ce n'était pas non plus quelque chose de super amusant à faire. Et donc moi personnellement, mais je suis venu là par après puisque c'était Patrick Wauquier, le fondateur de Call International, qui faisait les premiers rendez-vous. Une fois que le rendez-vous est pris, on se sent attendu. L'idée est un petit peu différente aussi d'aborder un prospect alors que vous êtes attendu plutôt que d'aller frapper à la porte et de voir la porte se refermer directement. C'est dans ce sens-là qu'on a fait appel à PHCom et puis, comme la collaboration s'est super bien passée, elle se poursuit. Et c'est vrai qu'on voit ici maintenant depuis quelques années, qu'on est obligé aussi de faire des choses un peu différemment, d'aborder les gens de façon, parfois moins directe ou sur plusieurs canaux en même temps, parce que c'est comme ça la vie, les réseaux sociaux, etc. Il faut pouvoir en jouer.

Camille de Meeûs: [00:15:01] En quoi travailler avec PHCom du coup, au quotidien, rend Call International plus productif?

Valérie Gérard: [00:15:07] Mais justement, il y a toute cette partie appel téléphonique, fixer des rendez-vous, etc. Qui est un gain de temps pour nous qui est énorme. Parce que au quotidien on est super sollicité, on est une petite équipe chez Call International, dans toute l'admin on est sept ou huit, pas beaucoup plus donc on est sur tous les fronts à la fois. Ça, c'est quelque chose qu'on peut facilement déléguer. Et puis le fait de travailler avec Ph com aussi depuis autant d'années, c'est qu'ils nous connaissent bien, ils connaissent bien nos clients ou nos prospects, ils savent quel type d'action peut bien fonctionner, ils connaissent les valeurs de Call, ils s'en sont inspirés, ils s'en sont impliqués et vraiment imprégnés même, je vais dire... Et donc un appel de Sophie de PHCom au nom de Call International, c'est comme si c'était quelqu'un de call International qui appelle, et ça c'est très chouette, c'est cette relation-là qui a une valeur inestimable dans la relation commerciale avec PHCom.

Camille de Meeûs: [00:15:53] C'est chouette parce que tu mentionnes des noms de l'équipe, etc. Je sais que Sophie travaille depuis (Valérie Gérard: Oui) longtemps sur Call International. Est-ce que justement tu n'aurais pas une petite histoire ou une anecdote à nous raconter sur la collaboration avec PHCom?

Valérie Gérard: [00:16:05] Une petite histoire sur la collaboration avec PHCom? J'ai plus les noms exacts en tête, mais j'ai effectivement eu plusieurs histoires avec des personnes différentes chez PHCom, entre autres avec une des personnes qui s'occupait justement de passer les appels etc, et qui me reprenait chaque année quasiment un rendez-vous avec une personne de contact en entreprise, plus ou moins à la même époque chaque année, et qui me disait "Bon allez, cette année ton rendez-vous pour le petit café avec telle personne dans telle société, c'est prévu pour telle date". Et en fait, j'allais volontiers, je passais un bon moment avec la personne, mais il n'y a jamais rien qui est sorti de ces rendez-vous. Et donc, chaque année, j'allais juste prendre un café avec cette personne pour le plaisir de l'entendre me dire qu'elle avait plein de projets de formation mais qu'il n'y avait jamais rien qui se faisait de toute façon. Voilà, c'est assez comique.

Camille de Meeûs: [00:16:47] Ça fait 20 ans, ça va encore faire 20 ans, on l'espère, que la collaboration dure.

Valérie Gérard: [00:16:51] Je serai peut-être plus là.

Camille de Meeûs: [00:16:52] Quelles sont vos attentes à ce stade-ci de la collaboration? Est-ce qu'il y a d'autres choses que vous aimeriez peut être améliorer ou.. Comment tu vois le futur?

Valérie Gérard: [00:16:59] Ce que j'apprécie énormément, c'est l'écoute, c'est le fait aussi qu'on n'est pas sur des schémas qui sont figés. Jusqu'avant mars 2020, donc il y a cinq ans, Covid, j'avais des rendez-vous à la pelle par PHCom et j'étais quasiment toute la semaine sur la route, ou en tout cas trois jours par semaine sur la route pour aller voir les clients, pour aller visiter les entreprises. J'adorais ça, vraiment c'était, j'adorais découvrir ce qu'une entreprise faisait, m'imprégner un peu de l'ambiance qu'il y avait, de la culture, de voir les gens, de voir comment on était reçus. Est-ce que c'était vite, vite entre deux rendez-vous, ou est-ce qu'on prenait le temps, ce genre de choses... Ça m'a permis de découvrir plein de lieux de la Belgique, ça c'était vraiment très chouette. Et puis mars 2020: on coupe tout.

Camille de Meeûs: [00:17:37] Tout s'est arrêté!

Valérie Gérard: [00:17:38] Tout s'est arrêté. Plus de place pour la formation en Belgique, plus de place pour la formation en langues, on a vraiment été mis sur une voie de garage pendant plusieurs mois. Et moi qui avais toujours dit jamais un rendez-vous en ligne, maintenant, je ne fais quasiment plus jamais un rendez-vous en présentiel. Là, c'est vrai que ça me manque, j'ai envie de dire je pousse vraiment, je pousse Sophie, je lui ai dit "Si tu sais me prendre un rendez-vous en présentiel, fais-le s'il te plaît, je rêve de retourner en entreprise, ça me manque tellement"

Camille de Meeûs: [00:18:03] Oui, et ça fait tellement partie des valeurs de Call International (Valérie Gérard: Oui), ce rapport à l'humain, cette présence, cette intention (Valérie Gérard: Voilà) d'être avec l'autre, donc je comprends.

Valérie Gérard: [00:18:10] Les rendez-vous en ligne, c'est bien, c'est chouette, ça fait gagner du temps, mais je trouve qu'on coupe beaucoup plus dans la relation, ce qui nourrit aussi la relation et ce qui fait que on va se parler de "Ah et vous venez de loin, tiens, vous avez du trafic? Oh quel temps aujourd'hui!". Ça n'a rien à voir avec le business, mais ça permet d'entrer en relation.

Camille de Meeûs: [00:18:28] C'est ce qu'on appelle un Icebreaker (Valérie Gérard: Voilà). Et nous, en prospection, c'est ce qu'on a tout le temps, et on profite de ces moments-là pour justement venir dans le vif du sujet. Donc c'est vrai que c'est important (Valérie Gérard: Oui) et ça se perd justement avec le digital (Valérie Gérard: Oui) et le fait d'être à distance.

Valérie Gérard: [00:18:40] Si j'avais effectivement quelque chose en attente, ce serait de retourner vraiment voir les gens, repasser du temps avec eux, et comprendre encore plus en détail les besoins qu'ils ont.

Camille de Meeûs: [00:18:49] J'allais dire on va passer le message à Sophie en fait.

Valérie Gérard: [00:18:52] Génial. Je lui dis hein? Je la vois, parce que ce qui est très chouette aussi c'est que, une fois par mois, elle vient passer une journée chez Call à Waterloo, ça c'est chouette. Donc on essaye de remplacer malgré tous les rendez-vous qu'elle me prenait en entreprise, je les ai avec elle donc on essaye de trouver des palliatifs à tout ça.

Camille de Meeûs: [00:19:07] Mais les mentalités depuis le Covid ont quand même vachement changé, voire évolué, c'est très difficile de faire un pas en arrière (Valérie Gérard: Oui) aussi hein? Puis les gens trouvent un certain confort à travailler de chez eux, à ne plus se déplacer, et donc je crois qu'il y a tout un engouement autour de ça et que les sociétés doivent se réadapter à ça (Valérie Gérard: Oui). Et j'entends bien que chez vous, c'est vraiment un facteur important.

Valérie Gérard: [00:19:23] Oui, c'est un facteur régional un peu différent aussi parce que, là où par exemple à Bruxelles on travaille encore à 70 % sur des cours en ligne, pour notre centre de Liège on est sur une tendance inversée par exemple, on est plutôt à 30 % en ligne et le reste en présentiel. Donc les entreprises, les mentalités sont différentes. Je pense que le vivre ensemble est différent, les difficultés de mobilité font ça aussi, donc on est vraiment sur des problématiques et des écosystèmes très différents.

Camille de Meeûs: [00:19:49] Pour terminer, Valérie, est-ce que tu pourrais donner trois mots qui correspondent à la relation avec PHCom, la collaboration avec PHCom?

Valérie Gérard: [00:19:55] Je dirais le partenariat, parce que ça c'est très, très, important, c'est vraiment d'entendre les besoins et les attentes et les difficultés les uns des autres, et ça je pense que c'est rencontré chez PHCom. La passion, la passion pour le métier qu'on fait, autant chez PHCom que chez Call International, ça je pense que c'est extrêmement important, ce sont des valeurs qui font partie des valeurs intrinsèques de Call Internationale également. Et puis je dirais une troisième valeur qui nous est importante, qui nous tient énormément à cœur en tout cas chez Call International, et je la retrouve chez PHCom aussi c'est: l'audace. L'audace de ne pas fermer les portes, de ne pas s'embourber dans des sentiers un peu trop battus, un peu trop courus, etc. Ça, ça ne marche pas, c'est pas grave, on aura testé, on va tester autre chose. C'est toujours de se remettre en question, de pouvoir réinventer la manière de faire, de réinventer la manière d'aborder les gens. Et ça, je trouve que c'est probablement ce qui nous définit le mieux.

Camille de Meeûs: [00:20:44] Merci beaucoup Valérie pour cette entrevue, c'était super chouette en tout cas (Valérie Gérard: Merci) de discuter avec toi et tout le meilleur pour la suite!

Valérie Gérard: [00:20:49] Merci beaucoup!

 

 

 

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